L’histoire de mon semi-marathon à Colmar
4h30 – Le réveil qui fait douter…
C’est dimanche matin, il est 4h31. Je me réveille doucement. La première pensée qui me vient c’est : « Cool, vivement 9h que le semi démarre 😉« . En effet, après neuf semaines d’entraînement et près de 400km parcouru dans le cadre de cette préparation, j’ai vraiment hâte d’y être.
Toutefois, après cette pensée positive, je me rends compte de 2 choses. J’ai mal à la gorge et le nez bouché… Sachant que je ne suis pas tombé malade depuis plus d’un an et demi je me dis : « C’est quand même un comble de se sentir malade le jour de la course !« .
Je laisse de côté ces sensations et je me concentre sur le positif.
4h45 – Je me rattache à mes habitudes positives
Depuis bientôt 2 ans désormais, je commence chaque journée par diverses activités positives du Miracle Morning. Concrètement cela consiste à prendre du temps pour soi le matin avant de démarrer sa journée. Avec la matinée qui m’attend, je garde donc mes bonnes habitudes : brossage de dents, grand verre d’eau, une séance de méditation, visualisation, etc.
Tout va bien, la confiance est au rendez-vous même le nez bouché 😉
5h15 – Mon petit déjeuner favori
Après avoir testé plusieurs formules pour le petit déjeuner ces dernières années, j’ai trouvé ce qui me convient. Ainsi, je me prépare tranquillement un petit déjeuner complet qui se compose de :
Flocons d’avoine, de multiples graines (brésil, amande, etc.), d’une banane bio coupée en rondelles et de compote pomme-banane. Oui, j’avoue j’adore ce fruit !
Idéalement, il faut manger 3h avant une compétition. Toutefois, il a fallu que je mange encore avant du fait de la route qui était prévue après.
5h40 – Douche & habillage
Je fais ma 2ème séance de brossage de dents et j’enchaîne avec une bonne douche. Chaude ? Et bien non, tiède et même froide sur la fin en réalité. Pourquoi ? Pour éveiller mes sens et activer ma graisse brune. Cette graisse est peu connue mais son rôle principal est de convertir l’énergie pour créer de la chaleur. Concrètement, on se met à trembler un peu, l’énergie se transforme en chaleur et la température interne du corps augmente. C’est pratique, surtout quand on est frileux comme moi. Cela peut sembler paradoxale quand on craint le froid mais ça fonctionne très bien. Cela fait un moment maintenant que je pratique cela et je constate que ça permet effectivement de se réveiller efficacement.
6h15 – Ravintsara
Comme je sens que mon mal de gorge est bien présent et que j’ai du mal à respirer normalement par le nez, je prends du Ravintsara. C’est une huile essentielle avec plein de vertus. Alors, une goutte dans la gorge, une goutte sur les poignets et hop je me sens déjà mieux !
6h20 – On roule sereinement
Comme Colmar est à environ 1h de route de la maison, on avait prévu de la marge. Je dis « on » parce que c’est ma compagne qui roule. J’ai de la chance, elle m’accompagne sur toutes mes courses ! Elle s’occupe d’une bonne partie de la logistique, de prendre des photos et des vidéos. Si à ça on ajoute qu’elle s’occupe de faire les montages des VLOG, elle a plus de mérite que moi 😉
La voiture est chargée, c’est parti directement Colmar !
7h25 – On arrive à Colmar
La circulation était fluide. Il était tôt certes mais comme 4000 coureurs étaient attendus ce matin, il fallait mieux prévoir le coup. Je me dégourdi les jambes, on met le sac sur le dos, et hop on marche tranquillement direction le village de la course.
7h30 – On profite de la ville quelques instants
Colmar est une très belle ville. On marche doucement et on en profite pour regarder les bâtiments.
Si vous n’y êtes encore jamais allé, je vous la conseille vivement. Et bien sûr, ne vous sentez pas obligé d’y aller pour courir un semi-marathon. Et oui, il y a le marathon aussi 😉
7h40 – Le village s’éveille
A quelques pas du village où toutes les tentes ont été montées pour l’occasion, on peut déjà voir que le village prend vie. Il y a de la musique et des coureurs au mètre carré 😉
On s’y approche doucement en contournant les barrières sur la gauche afin d’aller récupérer mon dossard.
Je sors le QR code que j’avais prévu dans ma poche. Après le petit scan qui va bien je récupère mon dossard.
Le 1388 m’accompagnera sur le ventre aujourd’hui !
7h50 – Pause pipi
Ce matin là, il y avait une dizaine de cabines de prévu. Et clairement, pour moi c’était lié au stress car j’y était allé juste avant de partir. Mais avec le quart d’heure d’attente, déjà à cette heure, il faut mieux anticiper pour ne pas avoir à courir. Enfin, avant de courir vraiment je veux dire 😉
8h00 – Habillage
Il est désormais temps d’enlever ma doudoune. Oui je vous conseille toujours de bien vous habiller avant une course pour ne pas prendre froid surtout si vous partez tôt pour vous y rendre. Ensuite, on prend le temps d’accrocher soigneusement le dossard avec les 4 épingles qui vont bien. Elles étaient prévues dans ma poche. C’est un petit détail qui je trouve apporte bien de la tranquillité. Enfin, on fait un petit repérage de la zone de départ et d’arrivée avant que j’attaque l’échauffement.
8h20 – Echauffement
Je pars pour 15 minutes d’échauffement. Même si le départ était prévu à 9h et qu’il faut normalement attendre vraiment le dernier moment pour s’échauffer. Là je préfère anticiper légèrement car je sais qu’il y aura du monde au départ. En effet, environ 2000 coureurs ont été annoncés pour ce semi. Je fais donc une petite séance en endurance à 6min/km (10km/h). C’est un peu plus lent que d’habitude pour moi mais clairement, ce matin, je sens mes mollets lourds. Ils mettent du temps à se réveiller pleinement. Avec ma gorge qui pique et mon nez bouché, je ne suis pas au top. Heureusement, ma compagne me rassure, elle me dit avec le sourire : « Ça va aller ».
8h40 (H-20min) – Direction la zone de départ
Je m’approche tranquillement de la zone de départ. Je commence à avoir la pression qui monte légèrement. Il y a de plus en plus de coureurs qui s’activent dans la zone. J’échange quelques sms avec Mickaël, qui est venu avec son frère Cédric. Je vous en reparlerai plus tard 😉
Je fais un deuxième échauffement pour ne pas me refroidir avec quelques accélérations progressives.
8h50 (H-10min) – Petites discussions avec les meneurs
Ça y est j’ai pris place dans la première partie du peloton course. Il y a foule. On est bien serré. Je discute quelques instants avec le meneur d’allure des 1h40 ainsi qu’avec le meneur des 1h30. Ils sont tous les deux très sympathiques. Le meneur des 1h30 me dit une phrase très gentille après que je lui ai dit que j’avais prévu de le courir en 1h25min :
« Si jamais tout ne se passe pas comme prévu, je serai derrière toi« .
Je trouve ça très réconfortant. Je me re-concentre.
8h55 (H-5min) – Derniers petits réglages
Comme d’habitude, je démarre l’application Runtastic en activant le compte à rebours. Je le positionne à 300 secondes et j’active mes oreillettes bluetooth. 299, 298..je démarre une petite playlist sur Spotify et j’active le mode course sur ma montre Garmin. 280, 279…je fais quelques respirations ventrales. Il fait environ 17 degrés et je suis prêt !
3, 2, 1… 9h
…Le coup de feu retenti, c’est parti !
J’active ma montre au moment où je passe sur la ligne de départ. Le meneur des 1h30 est juste à côté de moi. Je me faufile en courant parmi les coureurs qui m’entourent.
Je constate que ça part très très vite. De mon côté, je pars à la sensation. C’est ce que m’avait conseillé mon coach Andréa, courir un maximum à la sensation. Comme je lui fais pleinement confiance, je procède donc comme cela.
Contrairement à mes précédentes compétitions sur 10km, je constate que je me suis bien positionné. J’ai pu partir sans être gêné ou ralenti sur le 1er kilomètre. Ce que je retiens c’est de toujours bien se positionner par rapport à l’allure à laquelle on a prévu de courir en repérant la position des meneurs au départ. En faisant cela, on se rend service et on rend service aux autres coureurs aussi.
1er kilomètre
Je prends vite mes marques. Quelques coureurs devant, quelques coureurs sur les côtés mais de la place pour courir en étant à l’aise. Je me suis calé à l’allure où je me sens bien. Je sais qu’il faut que je cours à la sensation mais pour me rassurer je jette un rapide coup d’oeil à mon allure moyenne. Je vois 3m58s/km, ça tombe bien car c’est le rythme prévu (à 4s/km près).
5ème kilomètre
Le panneau du 5ème approche et tout se déroule bien. Je me sens bien. Même s’il commence à faire chaud, j’ai des bonnes sensations. Je vois le 1er ravitaillement même si ce n’était pas prévu, j’attrape un verre d’eau et je me jette l’eau au visage pour me refroidir. Je sens les gouttes qui coulent sur la peau de mon visage, ça fait du bien.
J’avais programmé Runtastic pour qu’il m’annonce mon temps tous les 5km. Même s’il fallait courir à la sensation, j’ai toujours besoin d’être rassuré. J’entends 20min 25s, ce qui donne du 4min05s/km. A 3s/km près de ce qui était prévu ça me donne confiance.
7ème kilomètre
J’arrive au niveau d’un coureur. Je ne sais plus qui parle à l’autre en premier. En tous les cas, nous échangeons quelques mots et il m’indique qu’il a prévu de le courir entre 1h25 et 1h30 mais qu’à 7km, la course n’a pas tout à fait commencé. Et il a raison, à un tiers du parcours tout peut encore se passer. On se souhaite mutuellement bonne course. On attaque une petite montée, je le double.
10ème kilomètre
Là j’ai chaud, l’ombre se fait rare et le soleil cogne. Je sens les gouttes de sueur qui coulent sur mon front. Je les tamponne grâce à mon brassard éponge que j’avais mouillé avant le début de la course afin qu’il soit frais. C’était la première fois que j’essayais ce stratagème mais j’ai trouvé ça très utile.
J’attrape un verre d’eau sur le ravitaillement et j’enlève mes lunettes de soleil. Je pense que vous devinez où l’eau va finir. Et ça fait à nouveau du bien car il fait chaud.
Je sens que j’ai besoin d’un petit coup de booste supplémentaire. Je vois que je m’approche d’une foule assez importante. Il y a des supporters des 2 côtés de la route. Je cris très fort « COME ON », qui signifie « Allez ! » en levant plusieurs les bras au ciel pour leur demander de nous encourager encore plus fort. Cela marche très bien car les applaudissements se font bien entendre et je me sens littéralement emporté par la foule. Je double plusieurs coureurs.
Runtastic m’annonce 40min 48s pour le passage au 10ème. Je maintiens donc mon allure des 4min05s/km.
14ème kilomètre
Le souffle est là, les jambes aussi mais je sens une petite baisse d’énergie. Ça doit être lié aux deux petites bosses qui précédaient dans le parcours. Je me fie toujours à mes sensations mais je sens que j’ai un « petit coup de mou » comme on dit. Je n’avais pas prévu à manger car à l’entraînement je n’en avais pas eu besoin et je n’avais pas prévu non plus de m’arrêter sur les ravitaillements pour cela. Il fallait donc faire avec et se concentrer sur autre chose.
Ça tombe bien, car quelques instants plus tard, un coureur me dépasse et se place juste devant moi. J’ai l’impression que c’est le premier qui me double depuis le départ de la course et je sens que c’est un signe. Signe qu’il ne faut surtout pas lâcher maintenant. Ce coureur était habillé avec une tenue avec des rayures vertes. Je m’en rappelle bien car la couleur m’avait interpellé. Ce qui va se passer pendant le kilomètre qui va suivre était vraiment très sympa. Le coureur est juste devant moi, je le suis. Puis, après quelques dizaines de mètres, je le double et je me mets devant lui. A son tour, il va faire de même. On se dynamise mutuellement mais sans pour autant se dire un seul mot. On va répéter cela à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’un autre coureur se mette devant nous. A ce moment là, je suis ce nouveau coureur et je m’accroche. Enfin, je ne l’agrippe pas bien sûr mais je tiens bon et je le suis 😉
15ème kilomètre
Ouf…de l’eau. J’attrape un verre et je ne prends même pas le temps d’enlever mes lunettes. Je pense que j’avais tout simplement oublié que j’avais des lunettes. Je me retrouve avec le visage plein d’eau et mes lunettes aussi. J’ai des gouttes devant les lunettes pendant quelques dizaines de mètres. Le soleil tape bien donc les gouttes ne vont pas rester longtemps. Heureusement car au niveau visibilité ce n’était pas génial. Je sens que la fatigue commence à se faire sentir mais je m’accroche.
J’entends 1h 1min 49s dans mes oreilles. Je sais que j’aurai dû passer ce 15ème en 1h et 30sec pour être à l’allure prévue des 4m02/km. Je constate à ce moment là que j’ai un peu ralenti. En effet, je tourne en 4min 7s de moyenne. Je me dis donc intérieurement : « Vas-y, accroche toi ! ».
16ème kilomètre
Il faut tenir. J’ai quelques sensations dans les mollets. Je sens que ça tire légèrement. Pas de douleur mais ça tire. Il faut que j’arrive à me concentrer sur autre chose, mais comment faire ? Pour cela, je teste une stratégie que j’avais lu il y a quelque temps. Elle permet de se focaliser sur l’instant présent afin de mettre de côté ses sensations. Je me mets donc à compter mes pas : 1, 2 ,3… oui oui, je compte mes pas… 97, 98.. et ça marche. Je mets de côté mes sensations et j’enchaîne le comptage. De mémoire j’ai réussi à compter à plus de 1500. Les chiffres défilaient et j’avais même l’impression de les voir. J’ai probablement sauté quelques chiffres mais j’étais focalisé sur le comptage et plus du tout sur mes sensations. Ça a été une partie particulière de la course car j’avais l’impression d’être dans une bulle. Ensuite, j’ai perdu le compte et la concentration. Je dois bien vous avouer que compter en courant ce n’est vraiment pas évident 🙂 Si c’était à refaire, je compterais jusqu’à 99 et je ensuite recommencerai à 1 pour simplifier. En tous les cas, cela m’a été très utile à ce moment de la course.
18ème kilomètre
Là ça devient de plus en plus difficile de garder l’allure. J’essaye de relancer à plusieurs reprises mais je sens bien que je ralenti. Je commence à me faire doubler par un puis deux coureurs. Ce n’est pas bon signe mais je m’accroche.
20ème kilomètre
Un gros doute s’installe, je vois des coureurs sur la route qui est parallèle à la mienne et là je me dis « Je me suis trompé de chemin ?« . Il faut savoir que le début du parcours est similaire pour le semi et le marathon et qu’à partir du semi le parcours se sépare en deux : à droite pour le semi et à gauche pour le marathon. L’année dernière j’avais tourné à gauche et cette année je tourne à droite. J’étais tellement fatigué à ce moment là que j’ai vraiment cru que je m’étais trompé de chemin. Quand un bénévole a vu que j’étais en train de douter, il m’a gentiellement fait signe de continuer sur la route sur la quelle j’étais. Je pense que j’ai clairement perdu une bonne dizaine de secondes mais ce n’était pas grave. Je venais d’être rassuré. J’étais sur le bon chemin.
1h 23min 19s est annoncée dans mes oreilles par Runtastic à l’arrivée de ce 20ème kilomètre. Là je sais que je ne passerai pas sous les 1h25, c’est confirmé. Mais je sais que je peux encore m’accrocher et donner le meilleur de moi-même pour cette fin de course.
Le dernier kilomètre
La fatigue est bien là, les mollets tirent et le souffle devient vraiment difficile. Aussi, la chaleur est plus que présente. J’observe que le coureur avec qui j’avais discuté au 7ème kilomètre arrive à mon niveau. Il commence à me distancer. Je m’accroche mais il part devant. J’ai l’impression d’accélérer mais les sensations sont trompeuses à ce stade de la course. Je jette un oeil à mon allure instantanée et je vois 4min33s/km…
Encore 250 mètres
Je relance, j’accélère, je n’écoute plus mes sensations et je relance une dernière fois. C’est le dernier virage et je sais que la ligne est très proche. Je jette un oeil rapide à mon allure je suis à 4min17s/km.
Les 50 derniers mètres
Là, je veux tout donner. Je vois l’arche d’arrivée et je me dis : « Vas-y Julien lâche toi !« . Comme au 10ème kilomètre, la foule est à droite et à gauche de la route. Je réitère l’expérience en hurlant à nouveau « COME ON » de toutes mes forces tout en levant les bras au ciel. J’avoue ne même pas savoir si la foule a réagi car à ce moment là, j’ai entamé mon sprint final à vive allure. Clairement, j’ai donné tout ce que j’avais jusqu’à la ligne d’arrivée où j’ai failli m’écrouler…
L’arrivée…
Ça y est je passe la ligne. Je fais quelques pas hésitants et j’hésite même un instant à m’allonger par terre.
J’arrête ma montre et il me faudra un petit moment pour reprendre mon souffle. Mais quelle satisfaction et quelle course !
Je suis super content. On vient me remettre ma médaille. Elle est là, autour de mon coup. Je la serre fort car je sais que je suis allé la chercher !
En analysant mes vitesses après la course, c’est avec étonnement que j’ai vu que Garmin m’indiquait 28,6km/h pour ce sprint. Je crois que c’est la première fois que je cours aussi vite 😉
L’après course
Je retrouve ma compagne. Je l’embrasse et on échange quelques mots avec le peu d’énergie qu’il me reste. Je bois un peu car je dois vous avouer que j’ai soif.
Je vais également manger quelques fruits pour reprendre des forces. Oui, oui, vous avec vu juste, des morceaux de bananes pour changer 😉
Ensuite, je vais tremper mes pieds dans l’eau froide de la fontaine. Clairement ça fait du bien !
Puis, je me dirige vers la zone de massage. Oui, je trouve aussi que c’est une belle récompense en plus de la médaille.
Les masseuses ont bien soulagé mes mollets. Merci à elles !
Chrono et classements officiels
Avant de rentrer, on retourne au centre du village pour faire quelques photos et consulter les résultats officiels.
C’est avec agréable surprise que je constate que je suis arrivé 54ème sur près de 2000 participants avec un chrono au scratch de 1h 28min 11s.
Aussi, quand je vois que j’arrive 24ème dans ma catégorie (SE) sur 458, je suis vraiment très content.
Clairement, je ne m’y attendais pas du tout et c’est le genre de surprise qui fait extrêmement plaisir.
La discipline a porté ses fruits 😉
Une rencontre touchante
Au début de mon récit, je vous avais parlé de Mickaël et de son frère. Cela fait quelques temps que l’on s’échange des messages avec Mickaël sur les réseaux.
En résumé, je trouve que ça démarche est juste géniale. En effet, comme Cédric ne peut pas courir à cause de son handicap, Mickaël court avec lui en le poussant sur un fauteuil.
Du coup, il partage cette passion à deux. Et oui, ils ont aussi fait le semi et ils l’ont bouclé en 2h03 !
Quand on pense que Mickaël avait 117 kilos à pousser et qu’ils ont fait une chute (heureusement plus de peur que de mal), leur résultat est juste impressionnant !
Et c’était un plaisir de les avoir rencontrés.
Voici un petit aperçu de nos échanges à la fin de la course :
Remerciements
Je tiens vivement à remercier toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenus durant mes deux mois de préparation.
Aussi, j’avais activé les encouragements en direct sur Runtastic. J’en ai reçu près de 150 au fil de la course. Clairement, ça m’a bien boosté ! Merci beaucoup !
Enfin, remerciement spécial à ma compagne et à mon coach Andréa !
Questions
Avez-vous aussi des stratégies ou des choses que vous faîtes pendant vos compétitions qui vous aident à avancer ?
Avez-vous désormais envie de tester certaines astuces ou techniques que j’ai partagées ?
Partagez tout ça en commentaire en bas de l’article, ça m’intéresse.
Le mot de la fin
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon récit de course jusqu’au bout. C’est très gentil de votre part.
J’espère qu’il vous a plu et que vous êtes désormais rempli de motivation !
Annonce et petite vidéo bonus pour attendre…
En complément de ce récit, je vous annonce qu’un VLOG (vidéo) est en préparation pour vous faire revivre quelques moments forts de cette course 😉
Comme cela demande beaucoup de travail, d’ici à ce que tout soit finalisé, je vous propose d’aller revivre en 5 minutes ma course d’Annecy.
Certes c’était un 10km et pas un semi mais je vous assure que le paysage avec le Lac d’Annecy vaut le détour 😉
C’est avec beaucoup de motivation que je vous dis à très bientôt pour une petite immersion dans Colmar,
Julien
Très sympa ton récit de course. On a l’impression d’y être avec toi. 😉 Encore félicitations ! Vivement le Vlog ! 😜
Merci c’est gentil et oui à très bientôt pour le Vlog 😉